A vrai dire, j’ai vu Murs, murs il y a trop longtemps pour m’en souvenir précisément. Mais c’est l’occasion de parler de sa réalisatrice, Agnès Varda – encore une artiste longtemps sous-estimée – qui a su incarner pendant  plus de 60 ans sa fantaisie,  son impertinence, sa liberté formelle dans des objets cinématographiques plus ou moins identifiés, en tout cas toujours très singuliers.
Ponctuée par les succès (relatifs) de  Cléo de 5 à 7,  Sans toit ni loi, puis, beaucoup plus tard  Les Glaneurs et la Glaneuse et de son beau testament Les Plages d'Agnès , son œuvre est aussi marquée par son engagement militant féministe avec   L'une chante, l'autre pas en 1977.
Son expo de 2006 à la Fondation Cartier fut un grand moment de poésie et de mélancolie  malicieuses, de  nostalgie sincère et d’autodérision (sa « cabane de l’échec » matérialisée par les bobines d’un de ses films passé inaperçu).
La série Murs, murs, issue du projet Le Pont de Bezons est exposée chez Monique et Myrtille du 25 au 29 juillet 2022.
Suite du projet ici

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