Entre Melun et Dammarie, les berges présentent l’alignement morne et habituel d’activités plus ou moins dynamiques, délaissées, en friche.
Ce « déjà vu » réserve pourtant quelques surprises. Après m’être arrêtée devant un restaurant qui m’avait semblé désert, me voilà suivie par un drone un peu insistant, puis rattrapée par un jeune homme, plus inquiet que vindicatif, qui se présente comme le gérant de l’ilot et s’inquiète de m’avoir vue prendre des photos, me tenant pour une employée municipale ou une inspectrice qu’une quelconque instance de contrôle.
Comme lors d’un quiproquo semblable à Villeneuve-Saint-Georges, l’explication du projet et mon exemplaire du Pont de Bezons, griffonné et annoté en tous sens, suscitent incrédulité, amusement, et finalement apaisement.
De l’effet magique de la littérature.
Un peu plus loin, un crochet vers l’ancienne usine de radiateurs repérée par Jean Rolin met sur mon chemin une boulangerie flanquée d’un grand café dont l’accueil convivial contraste d’autant avec l’environnement peu amène.
Le très long mur en partie effondré qui sépare le bois de la berge ayant été remplacé par des grilles, il est possible de voir, à intervalles réguliers, les traces d’une occupation humaine plus ou moins récente. 

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