« Plusieurs espèces d’oiseaux nichent, ou sont de passage, d’une saison l’autre, sur le territoire du parc. À la fin de l’hiver, par exemple, un promeneur chanceux peut y surprendre le hennissement du grèbe castagneux, et sinon c’est bien le diable s’il n’entend pas au moins les deux notes – ti, tsui – en quoi consiste le chant du pouillot véloce. /…/
Il y là une terrasse, dominant un amas de péniches rouillées, d’où une rampe descend vers le fleuve, ombragée par un bouquet d’arbres dont l’un est celui où le pic épeiche a fait son nid ».
Il y là une terrasse, dominant un amas de péniches rouillées, d’où une rampe descend vers le fleuve, ombragée par un bouquet d’arbres dont l’un est celui où le pic épeiche a fait son nid ».
Le Pont de Bezons de Jean Rolin, p 12, (ed. P.O.L., 2020)
« Dans les premières années de son existence je me suis moqué inconsidérément de ses aménagements, ironisant sur l’aspect chétif de ses plantations ou l’incongruité de son enjambement de l’autoroute A 86. Depuis les arbres ont poussé, plutôt bien pour la plupart, au point que par une journée normale, dans la période active de la végétation, il est devenu difficile de déterminer, au bruit qui provient de l’autoroute, à quel moment précis le parc la franchit ».
Le Pont de Bezons de Jean Rolin, p 11, (ed. P.O.L., 2020)