« En même temps que nous achetions nos billets, et que Celui-des-ours s’enquérait de la localisation de de la tombe de Clément, le chien de Houellebecq, car c’était dans l’intention de la voir, entre autres, que nous avions prévu cette visite, je remarquai un gros rat, quant à lui bien vivant, qui e tenait juste en-dessous du guichet, sans se gêner, un peu comme s’il avait été préposé au contrôle des tickets ».
Jean Rolin, Le Pont de Bezons, ed. POL, 2020, p. 114
Mon faible intérêt pour Michel Houellebecq ayant décru à mesure que le lessivage médiatique se faisait plus impératif pour le trouver génial et que ses propos se faisaient plus nauséabonds, je ne me suis pas attardée sur la tombe de Clément (lequel avait une bonne tête et était sans doute un chien très sympathique) mais devant les monuments célébrant de manière un peu martiale les chiens« méritants ».
Parmi eux : le saint-bernard Barry, dont l’épitaphe signale, de manière aussi sibylline que cruelle, qu’après avoir « sauvé la vie à 40 personnes, il fut tué par la 41e !… », Mémère, mascotte des chasseurs à pied (fantassins) de l’armée pendant 15 ans entre les deux guerres, des chiens policiers « victimes du devoir » (enfin, celui que les hommes leur ont imposé jusqu’à leur mort précoce), quelques vedettes comme Rintintin et compagnons de personnalités (Henri de Rochefort, Camille Saint-Saëns, Courteline, Sacha Guitry,…)… et quelques chats.
Cette série issue du projet Le Pont de Bezons exposée chez Monique et Myrtille du 4 juillet au 26 août 2022.
Suite du projet ici

You may also like

Back to Top